En expédition en Sylvanie, Stella remonte dans le passé de son grand oncle Léonard Wigöw pour percer le secret de ses recherches en Sylvanie où il a fini ses jours. Le vieil homme, que tout le monde prenait pour fou, a fini sa vie dans le petit village de Nullomodo, mais personne ne sait indiquer à Stella où il se situe.
Scénario de la nouvelle licence BSQ1492 “Les forêts de l’étrange”

Si certains n’ont d’yeux pour que sa bouche ou sa poitrine généreuses, Stella n’en a que faire. Blasée par ses prétendants, elle refuse de perdre son temps à autre chose que ses recherches sur les civilisations passées. Persuadée que se cachent dans l’histoire de nos ancêtres les secrets de l’existence, elle enquête avec conviction sur les mythes et les légendes. Certes de bonne famille, elle n’a jamais connu les affres de la faim : c’est sans aucun doute cette condition qui lui permet d’envisager toutes les théories métaphysiques de la vie.

Ayant reçu une lettre de son oncle Léonard Wigöw 1 an après sa disparition en Sylvanie, elle décide d’aller sur place pour retrouver les traces et poursuivre les recherches du vieux fou.
Le village de contrebandiers de Taur devient de plus en plus malfamé. Stella produit son propre vin pour fournir les auberges et les tavernes de la ville. Grâce à sa renommée, Stella ne risque plus d’être assassinée au détour d’une ruelle mais sa recherche de Nullomodo piétine.

En Sylvanie, elle est à la recherche d’enquêtes mystiques et de pouvoirs oubliés, qui lui donneront, elle l’espère, l’accès à un nouveau niveau de clairvoyance. Pour financer son voyage, Stella a chargé un âne de marchandises attendues par un comptoir du Douro en Sylvanie. Grâce à cette implication, elle dispose d’un laisser-passer qui l’autorise à circuler sur les chantiers navals de Sylvanie.

Avec l’aide des dernières lettres que son oncle lui a envoyé avant de disparaître, elle recherche les ruines d’un monastère où a étudié son oncle en Sylvanie. Ce monastère a été foudroyé et il ne reste que quelques murs d’enceinte dissimulés dans la forêt de pins marécageuse.
Trois bûcherons, habitués aux routes de la forêt Dormoise, marchèrent sans y prendre gare sur l’herbe de la détourne. Une partie de la journée et toute la nuit, ils errèrent, inconscients, dans les bois. Ce ne fut qu’au matin, à l’aurore, qu’ils reconnurent les sentiers et purent regagner leur maison, les habits en lambeaux.
